Thomas Berjon : un demi de mêlée "100" complexe
ACTUS
Ce dimanche, le Stade Rochelais a honoré le 100ème match de Thomas Berjon. 100 matchs au cours desquels il a su s’installer au fil des saisons dans la rotation de Jono Gibbes, avant d’être véritablement lancé par Ronan O’Gara à l’aune du début des premiers titres rochelais.
Oui, on peut dire que le demi-de-mêlée rochelais est l’homme de tous les bons coups ces dernières années. Ce n’est pas le nom le plus clinquant de l’effectif mais depuis son intégration au vestiaire professionnel à l’intersaison 2020, il a su rester constant et participer à quasiment 25 feuilles de matchs en moyenne, toutes compétitions confondues.
Une intégration aux côtés d’un joueur d’expérience…
Thomas Berjon peut se targuer d’évoluer depuis plusieurs saisons aux côtés d’un homme dont on ne présente plus le CV, l’incontournable All-Black : Tawera Kerr-Barlow.
Sa progression éclair n’y est sûrement pas étrangère. Le numéro 20 de la caravelle rochelaise est souvent présent pour seconder le Maori et sa titularisation en finale de coupe d’Europe en 2022 à Marseille prouve ainsi l’importance du joueur, notamment avec la blessure du magicien néo-zélandais.
En Top 14, il se montre plutôt à son avantage, même si la rapidité de ses sorties de balle et sa vista restent encore à perfectionner. Rappelons tout de même qu’à seulement 26 ans, il possède déjà de nombreux matchs dans les jambes… La saison dernière, Berjon a disputé 643 minutes sous le maillot jaune et noir.
… et un profil hybride
L’enfant de Puilboreau est avant tout un demi de mêlée mais sait également jouer à l’aile, poste qui le rend précieux dans l’effectif et aux yeux du coach irlandais Ronan O'Gara, adepte de ces profils polyvalents. Son expérience au rugby à 7, avec le Stade Rochelais, l’a également fait progresser et prendre en maturité. Un joueur qui mérite de s’inscrire dans la lignée des grands artisans du collectif maritime.
Etienne Barthod